Le performer, auteur, metteur en scène Antony Quenet est une voix particulière des arts de la scène. Bizarre, déroutant, tendre, nébuleux, grotesque ; on ne sait par quel bout appréhender son travail. Ça questionne, ça divise, c’est casse-gueule et lumineux. Sa prochaine création Brutes, qui sera créée dans un an, s’attaque à la représentation masculine, brassant le mythe de la virilité et celui du fragile et dominé qui nourrit le premier. L’observation de ce que l’homme fait à la femme exige en effet d’être complétée par l’examen de ce que l’homme fait à l’homme, à l’autre homme, dit-il. Sa future création s’accompagne de petites formes spectaculaires, excroissances intermédiaires à « la grande ». Ainsi, voici The ghost in the tub (solo Brute), monologue performatif pour un homme, une bassine de 600 litres d'eau, une bande-son de blockbusters et trois poignées de spectateurs entourant, au plus près, l’homme et la bassine. The ghost in the tub (solo Brute) nous propose une expérience intime avec un corps, celui d’Antony Quenet, qui est un corps massif, sur lequel peuvent se déposer des clichés. Clichés qu’il travaille à démonté depuis plusieurs spectacles, dans la violence et la joie d’un théâtre forain.
Un spectacle de Cette Compagnie-Là - Aide à la mise en scène : Servane Briot - Musique : Jérome Baillet
Spectacle accueilli avec le soutien de la Fondation Beaumarchais et Copie Privée : Lauréat 2019 d'une bourse de l'écriture de la mise en scène
avec : Antony Quenet, performance
Retrouvez le texte d'humeur d'Antony Quenet juste ici