Aphrodite, la déesse de l’amour comme elle le dit, est rongée par un mal étrange. Elle tourne en rond dans sa maison, elle file, en rêve, à l’autre bout du monde mais revient bien vite dans celui-ci, où elle égrène ses pas, ressassant les épisodes qui composent son histoire : sa vie de femme, d’amante et d’épouse.
Par cercles concentriques, elle progresse en suivant les caprices de sa mémoire, et nous dévoile peu à peu les contours du trou noir dans lequel a sombré son existence.
Seule en scène, elle redonne vie à tous les protagonistes de son histoire, nous fait entendre toutes ses petites voix. Et malgré l’horreur, elle garde l’espoir et l’énergie vitale qui vont lui permettre de se reconstruire.
Cette création est portée par une metteuse en scène et une comédienne séduites par ce texte poignant et poétique sur la violence conjugale.