Des plantes grimpantes en tubes de cuivre coiffées de pavillons-corolles forment un igloo sonore dans lequel vient s'installer l'auditeur.
Alors huit machinistes se postent aux cerveaux à pistons de leur spat'. La structure se cabre et vacille, suspendue aux cintres.
Ils soufflent, grattent et frappent des polyrythmies spatialisées, des ombres de motets au fond d'une piscine, des masses d'air visqueux, des silences-océans colorés d'îles exubérantes.
Régulièrement venu présenter leurs œuvres timbrées à l’Atelier du Plateau, le collectif Spat’Sonore récidive et débarque avec leur étrange musique obsédante où le ravissement sonore côtoie les envolées hardcore.